Sublime
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« À la fin de la journée, raconte le peintre Gustave Moreau (1826-1898), il boitillait depuis l’atelier jusqu’au bas de la rue Lepic. Il commençait à s’y connaître en alcools et aimait tout particulièrement “étouffer un perroquet”, c’est-à-dire, selon le jargon montmartrois de l’époque, avaler un verre d’absinthe3. »
tom Hodgkinson • L'art d'être oisif: ... dans un monde de dingue (LIENS QUI LIBER) (French Edition)
Rimbaud, peu soucieux des poursuites qu’il risquait de provoquer, répondait à ce profond appel du voyage qui le sollicitera désormais sa vie durant. L’ailleurs prend forme, lui souffle au visage. « Mais que salubre est le vent ! » dira-t-il plus tard. Que cherche-t-il ? Fuir ? Mais aussi bien atteindre. Être en marche pour une destination inconnue
... See moreJean-Luc Steinmetz • Arthur Rimbaud (BIOGRAPHIES) (French Edition)
Je sortis mes papiers, j’essayai de terminer un poème à demi composé. Je sentais en moi un désordre intérieur, les idées cabriolaient dans ma tête confusément, pas moyen d’en tirer un seul bon vers.
Lajos Kassak • Vagabondages (L'indéfinie) (French Edition)
"It is the same rain that you loved that drowned you." – Badr Shakir al-Sayyab
Son commerce avec les artistes s'arrêtait là. Il n'aimait guère le tumulte, les excès, la vitalité exubérante de leurs voisins. Il en était aux poèmes de Samain, de Verlaine, de Baudelaire, à la méditation, à l'extrême réserve, à la timide et fervente étude de son être intérieur. Rien n'annonçait la part de lui-même violente et orageuse et toute ve
... See moreJoseph Kessel • Mermoz (French Edition)
La poésie, c’est une façon de vivre. Un poète, c’est quelqu’un qui ose aller au bout de ce qu’il est, même si c’est difficile. Qui n’a pas d’inhibitions, qui se fout du troupeau, qui se fout d’être bienveillant ou pas. Au risque de blesser ceux qu’il aime, de choquer tout le monde, un poète reste intact. C’est pour ça qu’il est toujours monstrueux.
... See moreGérard DEPARDIEU • Innocent (French Edition)
Je vivais dans les livres et ne pouvais comprendre que l'on fût différent de moi. Elle me demanda de lui prêter Gide, Barrès, Claudel dont je lui parlais tant ; ce qu'elle m'en dit ensuite me blessa. Elle avait un joli corps ; je la désirais très fort dès qu'elle retournait à Limoges. Quand j'avais passé deux heures avec elle, je souhaitais mourir,
... See moreAndré Maurois • Climats (Littérature Française) (French Edition)
Poetry
Andreas Vlach • 1 card