Sublime

C’est là le sens de l’histoire à découvrir : comment retisser des bords, des enveloppes, des protections ; comment retrouver une assise en prenant en compte à la fois la fin de la mondialisation, l’ampleur de la migration, ainsi que les limites mises à la souveraineté des États désormais confrontés aux mutations climatiques ?

Contrairement au discours dominant en France, la globalisation – dans le sens que je lui donne – n’est pas un nouveau diable de l’ultralibéralisme. Ni un produit toxique de Wall Street. Ni une théorie du complot. C’est la réalité du XXIe siècle. Le mot de passe pour ouvrir son logiciel.

En sa qualité de mathématicien, Dyson se qualifiait lui-même de grenouille, mais il reconnaissait qu’il était « stupide de dire que les oiseaux sont meilleurs que les grenouilles parce qu’ils voient plus loin ou que les grenouilles sont supérieures aux oiseaux parce qu’elles voient plus profond ». Le monde est à la fois vaste et profond. « Nous avo

Socrate, la plus grande figure de la philosophie gréco-romaine – et le directeur de notre école ! Certains se prétendaient déjà philosophes un siècle avant Socrate, comme Thalès, Pythagore ou Héraclite. Mais ils étaient des « physiciens » au sens antique du terme, c’est-à-dire qu’ils ne s’intéressaient qu’à la Nature et à l’univers. Ils ont dévelop

Car Montaigne est à l’origine d’un certain nombre de découvertes majeures en matière de philosophie. En voici une liste non exhaustive : Montaigne invente la laïcisation de la pensée. Montaigne invente la méthode introspective. Montaigne invente le sujet moderne. Montaigne invente la philosophie expérimentale. Montaigne invente le relativisme cultu

Le problème Spinoza d’Irvin D. Yalom,

Car entre-temps l’usage d’Internet a explosé. Je finis par prendre rendez-vous avec le directeur général de l’Inserm, Christian Bréchot. « Je rencontre toute une jeune génération qui apprend sur le Web, qui a envie de sortir des disciplines étanches et de les combiner pour les mettre au service de la compréhension de phénomènes trop complexes pour

Aujourd’hui, j’ai compris que le meilleur maître est celui qui apprend de son disciple.

Leibniz, comme de l’« intelligible confus », c’est-à-dire comme une illusion de l’imagination. Car, sans la réconciliation de l’Absolu et du relatif, de l’objectif et du subjectif, l’homme lui paraît voué non seulement à la finitude, mais à une « incomplétude » radicale qui le voue à une tragique et définitive