
La Plus belle histoire de la philosophie (French Edition)

Que je ne sois pas un être infini, en effet, c’est ce dont témoigne tout simplement le fait que mon corps occupe un certain espace (et non la totalité de l’espace) et un certain temps (au-delà duquel mon ticket n’est plus valable). En d’autres termes, la finitude, le simple fait que notre conscience soit toujours déjà limitée par un monde extérieur
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En tout cas, Hegel comme Marx donnent une importance centrale à des thèmes qui n’étaient que marginaux chez leurs prédécesseurs (à l’exception de Montesquieu et de quelques autres, qui les traitaient davantage en moralistes) : la guerre, l’évolution des mœurs, l’histoire des arts, l’économie...
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Formulons-la le plus simplement possible : avec Kant, ce n’est plus la figure divine de l’Absolu, de l’omniscience, qui vient relativiser la finitude humaine et définir l’homme comme un moindre être ; tout à l’inverse, c’est au nom de la finitude indépassable qui est celle de toute connaissance humaine que la figure divine de l’absolu est à son tou
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On va assister, en effet, à la naissance de deux philosophies de l’Histoire qui s’opposeront tout au long du XVIIIe et du XIXe siècle mais qui sont déjà présentes en germe au XVIIe. D’un côté, une philosophie de l’Histoire volontariste, constructiviste, sur le modèle cartésien et plus encore jacobin, avec cette idée, révolutionnaire elle-même, que
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Surtout il y a, chez Hegel comme chez Marx, l’idée que la « logique » de l’Histoire nous échappe – Les hommes font leur histoire sans savoir l’histoire qu’ils font.
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Kant les désignera sous l’expression de « règne des fins » (c’est-à-dire un monde construit autant qu’il est possible par et pour les actions libres et désintéressées des individus). Son principe suprême, c’est le respect d’autrui qui est la chose la moins naturelle du monde et qui suppose un effort sur soi, une volonté qui s’arrache aux penchants
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Leibniz, comme de l’« intelligible confus », c’est-à-dire comme une illusion de l’imagination. Car, sans la réconciliation de l’Absolu et du relatif, de l’objectif et du subjectif, l’homme lui paraît voué non seulement à la finitude, mais à une « incomplétude » radicale qui le voue à une tragique et définitive
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Et en nous les choses, si possible, sont pires encore : si j’écoute mes « penchants naturels », c’est sans cesse l’égoïsme le plus viscéral qui parle en moi avec force et qui me commande de suivre mes intérêts particuliers au détriment de ceux des autres ; comment dès lors pourrais-je un instant imaginer que je parvienne au bien commun, à l’intérêt
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Kant ouvre déjà, sur un plan théorique, la voie à cette nouvelle solution, en faisant de l’homme un être radicalement fini, définitivement coupé du divin. Avec