Sublime

Je veux être la personne que je suis quand je me trouve seul dans la nature7. »

Si vous restez avachi, adoptant la même posture que le homard vaincu, les autres vous attribueront un statut peu élevé, et le vieux régulateur que vous partagez avec les crustacés à la base même de votre cerveau vous donnera une note de domination relativement basse.

Je dis « plus ou moins » parce que les animaux ne suivent aucune règle. Pas de règles sans langage. Les animaux ne font que suivre des habitudes (même si ce n’est pas si simple). Ils sont incapables de formuler, de comprendre ou de suivre des règles.

Quand le professeur de psychologie, David Rosenhan, partit en congé sabbatique, j’ai accepté de reprendre son cours de premier cycle sur la psychopathologie, mais ce fut le dernier de ce genre que j’ai donné. J’ai peu à peu délaissé la science médicale, mon affiliation d’origine, pour les sciences humaines. Ce fut une période de passion, mais aussi

J’ai observé le même genre de phénomène quand j’ai travaillé comme psychologue clinicien. J’encourageais généralement mes patients à choisir la meilleure voie qui s’offrait à eux, même si elle était éloignée de leur idéal. Cela les contraignait parfois à accepter au moins une diminution temporaire de leurs ambitions ou de leur fierté, mais cela ava

il est évident qu’en appliquant la philosophie à une thérapie de seize semaines, les thérapeutes cognitivistes ont dû nécessairement la simplifier et réduire son champ. Il en reste un système d’entraide plutôt fragmenté et opératoire, qui met l’accent sur la pensée individuelle, mais ignore les aspects éthiques, culturels et politiques de la philos

La neuroergonomie du marketing, au fond, a peu progressé depuis Platon. L’âme humaine est un chariot tiré par deux chevaux, l’un représentant nos passions (notre « moi-qui-commande ») et l’autre notre modération (notre « moi véritable »). En général, le marketing s’adresse à notre moi-qui-commande.

en suivant les impératifs de la génétique et de la culture sans questionnement, la personne cède la maîtrise de sa conscience et devient le jouet de forces extérieures. Celui qui ne peut résister à la nourriture, à l’alcool ou à la sexualité n’est pas libre de diriger son énergie psychique.

Les juifs modernes, ceux qui persistent à « se nommer juifs aujourd’hui encore4 » — telle est l’expression exacte de Freud,