Aphorismes sur la sagesse dans la vie: Parerga et Paralipomena (French Edition)

j’ai coupé le lien qui m’attachait au regard que les autres posaient sur moi. Je crois dur comme fer que l’homme le plus heureux est celui qui ne cherche rien tant que la solitude. Je vous parle là du divin Schopenhauer, de Nietzsche ou de Kant. Leur idée, et la mienne, est de dire que l’homme disposant de la richesse intérieure n’exige rien d’autr

Le sage se suffit quant au bonheur de la vie, mais non quant à la vie elle-même. Celle-ci a de nombreux besoins ; il ne faut pour le bonheur qu'un esprit sain, élevé et contempteur de la Fortune.

La plupart des philosophes et des psychologues sont en désaccord avec la croyance stoïcienne selon laquelle la vertu intérieure est suffisante au bonheur. Ils préfèrent plutôt la position aristotélicienne, selon laquelle certaines circonstances externes sont habituellement nécessaires à une vie heureuse, par exemple une famille aimante, un cercle d

Par exemple, lorsqu’il explique la différence entre le plaisir et la joie. Selon lui, le plaisir dépend forcément d’une circonstance extérieure. Or, comme tout est impermanent (toute chose finissant par disparaître ou, pour reprendre la formule de Lavoisier, par se transformer), le plaisir va forcément de pair avec la douleur. Conclusion : le seul