Sublime

Une deuxième nécessité, pour une démocratie réelle, est d’organiser démocratiquement la division du peuple, contre les fantasmes d’un peuple unifié.

Alexandre Ledru-Rollin est un défenseur de la République et du suffrage universel, associant réforme politique et sociale. Après avoir été l’un des initiateurs de la campagne des banquets qui a fait tomber la monarchie de Juillet, il devient l’un des dirigeants de la IIe République, plaidant pour le droit à l’assistance et au travail.

« Le poisson pourrit par la tête », dit-on. La société, c’est pareil. Plutôt que d’isoler des individus au sommet et de leur confier un pouvoir surhumain, peut-être faudrait-il les faire dégringoler tranquillement afin qu’ils retrouvent le sens du réel.

Cela ne signifie aucunement qu’il n’existait pas d’oppositions avant l’apparition des partis. Mais ceux-ci transforment les oppositions existantes en divergences d’opinion, dont le règlement est toujours soumis à l’épreuve électorale, donc au pouvoir de n’importe qui.

de reconcevoir la finance afin qu’elle soit au service de l’économie et de la société. C’est aussi une invitation à repenser la façon dont la monnaie devrait être créée – pas seulement par le marché, mais aussi par l’État et les communs –,

C’est là encore une figure fréquente de la rhétorique antipopuliste, qui admet que certains des problèmes dénoncés par le mouvement sont réels et qu’il serait nécessaire de s’en charger, mais qu’il faudrait le faire en acceptant les contraintes des institutions et en confiant leur résolution aux pouvoirs en place, ceux-là même qui n’ont pas réussi

Nos démocraties libérales ressemblent de plus en plus aux « sociétés civiles bourgeoises » décrites par Hegel, des sociétés dont les deux figures principales sont l’économiste et le juriste, pas le politique ou le citoyen.

En 1990, Jacques Marlaud, alors président du GRECE, publie dans Le Nouvel Observateur un article qui résume parfaitement les profondes divergences qui opposent alors la ND au FN/RN: Pour l’heure, les divergences entre l’extrême droite et la «nouvelle droite» paraissent insurmontables: 1) Le FN est imprégné de messianisme catholique, incompatible av

Or, si elles sont nécessaires pour celles et ceux qui veulent utiliser la justice à des fins politiques ou pour mener le combat antirépression, elles ne permettent pourtant plus aujourd’hui, à elles seules, de faire reconnaître la spécificité de la répression politique – niée par les gouvernants et les agents répressifs – ou, plus concrètement, de