Sublime

Nous allons à la rencontre des philosophies antiques qui nous donnent des outils rapides et efficaces ; elles vont même plus loin, puisqu’elles nous proposent une critique de la société et les idées pour la gouverner. Elles sont aussi une méditation sur Dieu, sur le sens de la vie et notre place dans l’univers. La finalité de la philosophie ancienn

Un mot encore, concernant l’approbation que vous accordez à la division du travail qui assigne à l’un le soin de pousser la varlope33, à l’autre celui de penser l’assemblage34. C’est là, je pense, la question fondamentale, et le seul point qui nous sépare essentiellement. J’ai remarqué, parmi les êtres frustes parmi lesquels j’ai vécu, que toujours

Depuis qu’au début de ma spécialisation j’ai lu Existence, le livre de Rollo May, et suivi mes premiers cours de philosophie à Johns-Hopkins, je me suis demandé comment je pourrais intégrer la sagesse du passé au champ de la psychothérapie. Plus je lisais de philosophie, plus je me rendais compte du nombre d’idées qui échappaient à la psychiatrie.

si le philosophe contrairement au moine est dans la Cité, n’est pas retiré du monde, il n’en demeure pas moins que le moine reprend tous les attributs du philosophe, de son éducation à sa direction spirituelle. Car le philosophe, comme nous l’avons souligné, entre dans une communauté, se place sous une direction spirituelle, vénère un maître, parti

Merleau-Ponty, que Hadot voit comme un philosophe contemporain mettant en œuvre des exercices spirituels, affirme également de son côté que, « pour retrouver la fonction entière du philosophe, il faut se rappeler que même les philosophes-auteurs que nous lisons et que nous sommes n’ont jamais cessé de reconnaître pour patron un homme qui n’écrivait

pour comprendre la philosophie antique, il est nécessaire de considérer le philosophe selon trois axes : le philosophe vivant au sein de son école, le philosophe vivant dans la Cité, le philosophe vivant avec lui-même 37

“The wise man, in so far as he is regarded as such, is scarcely at all disturbed in spirit, but being conscious of himself, and of God, and of things, by a certain eternal necessity, never ceases to be, but always possesses true acquiescence of his spirit. If the way which I have pointed out as leading to this result seems exceedingly hard, it may

these ancient philosophers did not keep their discoveries to themselves or share them only with their fellow philosophers. Rather, they formed schools and welcomed as their pupils anyone wishing to acquire a philosophy of life. Different schools offered different advice on what people must do in order to have a good life.

must “know,” says Eckhart, “that the very best and noblest attainment in this life is to be silent and let God work and speak within.”17