Sublime

Que faut-il donc faire ? rendre parfait ce qui dépend de nous, et prendre les autres choses comme elles viennent. Comment viennent-elles donc ? comme Dieu le veut.

Voilà ce que c’est que d’avoir médité ce qu’il faut méditer ; de s’être placé au-dessus de tout obstacle et de tout accident, pour les choses qu’on désire ou qu’on veut éviter. « Il faut que je meure. Si tout de suite, je meurs ; si bientôt, je dîne maintenant que l’heure en est venue ; je mourrai ensuite. — Comment ? — Comme il convient à quelqu’u

Notre souffrance, nous dit Épictète, a pour origine deux erreurs. La première, quand nous voulons exercer un contrôle absolu sur une catégorie de ce qui ne dépend pas de nous (sphère 2) : quelque chose d’externe que nous ne comprenons pas. Lorsque nous échouons à le contrôler, nous nous sentons désespérés, impuissants, en colère, coupables, anxieux

La philosophie de la résilience selon Épictète Épictète s’est appuyé sur sa propre expérience traumatique pour penser sa philosophie de la résilience. À tout moment, un esclave peut être battu, torturé ou exécuté. Il n’est pas de situation qu’un stoïcien ne puisse affronter – même l’emprisonnement ou la condamnation à mort. Comment rester calme et

le Manuel d'Épictète, en grec Encheiridion. Le mot Encheiridion (« ce que l'on a sous la main ») fait allusion à une exigence de la vie philosophique stoïcienne, exigence à laquelle Marc Aurèle avait voulu répondre en rédigeant ses Pensées : avoir « sous la main », en n'importe quelle circonstance de la vie, les principes, les « dogmes », les règle

Mais je puis du moins te faire voir un homme libre, pour que tu cesses d’en chercher un exemple : Diogène était libre. Et d’où lui venait sa liberté ? Non pas de ce qu’il était né de parents libres (il ne l’était pas), mais de ce qu’il était libre par lui-même : il s’était débarrassé de tout ce qui donne prise à la servitude ; on n’aurait su par où