Votre argent : gérez mieux, gagnez plus ! (French Edition)

Le slogan des banques à l’égard des fintechs est une déclinaison du « If you can’t beat them, join them ». (« Si tu ne peux pas les battre, joins-toi à eux. ») Là on serait plutôt dans du : « If they want to beat you, buy them. » (« S’ils veulent te battre, achète-les. »)

Ces monstres de la technologie américaine, ces maîtres du monde que sont Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft peuvent s’ils le veulent terrasser le monde bancaire. En Chine, les champions locaux de l’e-commerce et des réseaux sociaux, Alibaba, Tencent et Baïdu, ont déjà transformé le paysage des paiements en particulier et le paysage bancai

Le terme de néo-banque est apparu il y a quelques années. À l’origine, il s’appliquait à des établissements financiers qui n’avaient pas de licence bancaire, donc pas le statut de banque, mais seulement celui d’établissement de paiement et qui offraient donc la possibilité à des utilisateurs d’ouvrir un compte, et de bénéficier d’une carte de paiem

Si on voulait caricaturer, et vous savez que je n’aime pas le faire…, Macron aime les jeunes, entrepreneurs, start-uppers, qui investissent leurs économies dans des placements « productifs », des placements à risque. Il n’aime pas les baby boomers retraités ou proches de la retraite qui auraient à la fois trop de patrimoine improductif, de l’immobi

Désormais, vous ne serez plus taxé que sur votre « capital immobilier ». Tous les autres placements seront exclus. L’ISF qui touchait vos portefeuilles d’actions ou vos autres placements financiers, c’est fini. Pour l’IFI, les

La banque bascule sur les mobiles et les smartphones. Mais les banques traditionnelles résistent : vous continuez à leur faire confiance, vous continuez à accepter de payer des frais largement plus élevés que ceux des banques en ligne ou mobiles. C’est votre choix. Les banques ont de plus en plus de concurrence mais, en France, elles résistent bien

Depuis la crise, je m’étonne publiquement de la docilité des Français qui restent fidèles à leurs banques alors qu’elles ont failli faire sauter la planète en 2008 et qu’elles auraient pu faire disparaître une partie de l’économie des ménages.

On peut d’ailleurs dire que les banques ont, pour l’instant, intelligemment négocié le virage des fintechs et sont parvenues à transformer cette révolution bancaire qui aurait pu les déstabiliser en une révolution d’usage et de services qu’elles intègrent de plus en plus souvent dans leur offre.

Avec l’émergence des opérateurs télécom dans le système bancaire, il s’agit moins d’une révolution que de la naissance d’une concurrence sérieuse pour les banques traditionnelles et les banques en ligne.