Parlons retraite en 30 questions (French Edition)

L’équation de base de tout système de retraite est donc que l’équilibre dépend du ratio entre retraités et cotisants. Si l’espérance de vie en retraite augmente, alors le nombre de retraités tend à croître plus vite que les actifs, nécessitant des ajustements pour retrouver l’équilibre. Ces modifications peuvent venir soit d’une hausse des cotisati

Par ailleurs, cette incertitude sur l’équilibre financier se double d’une incertitude sur les taux de remplacement* à la retraite : en effet, plus la croissance des salaires sera forte, plus le décrochage relatif des pensions le sera également – le décrochage est relatif car même si les pensions continuent de croître, elles croissent moins vite que

Les inégalités d’espérance de vie ont d’abord été analysées selon les grandes catégories socio-professionnelles. Ainsi, on a pu constater que l’espérance de vie à 35 ans d’un homme cadre est de 47 ans, contre 41 ans pour un ouvrier, soit près de 6 ans de différence. Pour les femmes, la différence est plus faible de l’ordre de 3 ans d’écart. Au-delà

Deuxièmement, un système de retraite devrait faciliter les transitions, à la fois pendant la carrière entre différents emplois, et entre la période d’activité et d’inactivité. Là encore, le bilan du système français actuel est mitigé. En raison des différents modes de calcul de la pension, le passage d’un régime à un autre entraîne des changements

Le résultat est que les dépenses de retraite vont se stabiliser en projection à un niveau proche ou légèrement inférieur au maximum atteint en 2020.

Le papy-boom tient à la conjonction de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom et de la hausse de l’espérance de vie. On a parfois pensé à tort que le papy-boom serait une hausse passagère du nombre de personnes âgées. En réalité, le papy-boom est une accélération de la hausse du ratio démographique vers un niveau plus élevé.

Quels sont les systèmes de r etrai te contributifs et non contributifs ? Les systèmes non contributifs, de type beveridgien*, se trouvent plutôt dans le nord de l’Europe, au Royaume-Uni , ou au Danemark par exemple. À l’inverse, les systèmes plus contributifs, de type bismarckien*, se trouvent en Europe continentale, en Allemagne, France et Belgiqu

Le second élément à avoir en tête, c’est que le financement des retraites repose in fine sur les actifs quels que soient les modes de financement que l’on peut choisir. Ainsi, si les cotisations versées de façon apparente par les employeurs peuvent laisser croire que ce sont les entreprises qui financent les retraites, ce sont bien les actifs, par

Le système français consacre une part importante du revenu national aux dépenses de retraite (14 % du PIB ou 331 milliards d’euros en 2019).