« Je ne veux rien. Je ne crains rien. Je suis libre. » Ces mots de Kazantzakis m’ont fait frissonner quand je les ai lus sur sa tombe, juste à l’extérieur de la muraille vénitienne qui entoure Héraklion, la capitale de la Crète. Excommunié par l’Église orthodoxe grecque pour avoir écrit ce livre que je venais de lire pendant notre vol pour la Grèce

est si rare d’aimer à ce point, tout aussi rare d’être à ce point aimé, encore plus rare que les deux coïncident… Toute amitié est réciproque, point toujours symétrique. Il n’est pas rare qu’il y ait plus d’amour d’un côté que de l’autre, donc trop ou trop peu du point de vue de chacun des amis en question…

supérieur au commun des hommes : je suis tout ensemble plus libre et plus soumis qu'ils n'osent l'être. Presque tous méconnaissent également leur juste liberté et leur vraie servitude. Ils maudissent leurs fers ; ils semblent parfois s'en vanter. D'autre part, leur temps s'écoule en vaines licences ; ils ne savent pas se tresser à eux-mêmes le joug