Le Joueur d'échecs (nouvelle traduction) (Littérature t. 7309) (French Edition)
Stefan Zweigamazon.com
Le Joueur d'échecs (nouvelle traduction) (Littérature t. 7309) (French Edition)
Toute ma vie, les diverses espèces de monomanies, les êtres passionnés par une seule idée m’ont fasciné, car plus quelqu’un se limite, plus il s’approche en réalité de l’infini ;
Avec quinze jours de plus, je fus capable de rejouer sans aucun effort, par cœur – ou, comme on dit dans le métier, à l’aveugle –, toutes les parties du manuel ;
On ne nous faisait rien… on nous plaçait simplement dans un néant radical, car, c’est bien connu, rien n’exerce sur terre une telle pression sur l’âme humaine que le néant.
Et pourquoi non ? C’est son métier. Si j’avais une rage de dents et qu’il y eût par hasard un dentiste à bord, je ne lui demanderais pas non plus de m’extraire une dent gratuitement. Cet homme a tout à fait raison de fixer son prix très haut ; dans tous les domaines, les gens vraiment capables sont aussi excellents hommes d’affaires.
Le plaisir de jouer était devenu une forte envie de jouer, cette envie un besoin, une manie, une frénésie enragée qui envahissait non seulement chaque heure de la journée, mais aussi peu à peu mon sommeil. Je
J’estime donc préférable de mettre fin à temps et debout à une vie dans laquelle le travail de l’esprit a toujours été la joie la plus pure, et la liberté personnelle le bien suprême sur cette terre.
les échecs étant un jeu purement intellectuel où le hasard est exclu, il est d’une évidente absurdité de vouloir jouer contre soi-même. L’unique
Et il cite volontiers cette phrase des Essais : « La plus grande chose du monde, c’est de savoir être à soi. »