De quoi Malcolm peut bien s’inquiéter ? demandait JB quand quelque chose rendait Malcolm anxieux – mais lui le savait : il s’inquiétait parce que vivre signifiait s’inquiéter. L’existence était effrayante, mystérieuse. Même l’argent de Malcolm ne l’immuniserait pas complètement. La vie lui arriverait, et il essaierait d’y réagir, tout comme le rest

Toutes les fins de semaine, il avalait les cent quarante miles de l’aller retour, soulageant l’engourdissement dû à un effort excessif par un effort encore plus violent. Au bout de trois mois, il retourna au village avec Joe pour la troisième fois. Il connut l’oubli, retrouva la vie et c’est vivant qu’il découvrit, dans une lumière éclatante, la bê

Que c’était ça. Que j’avais trouvé. Que j’allais y arriver. Alors j’ai continué. J’ai écrit ce putain de bouquin. Je me souviens du moment où je l’ai terminé. C’était au milieu de la nuit. Ça faisait un an que je travaillais dessus. J’étais seul et fatigué et il faisait nuit noire, autour de 4 heures du matin. J’ai écrit le dernier mot et je l’ai r

Il embrasse les siens, les rassure : Kafka n’est que littérature, l’Amérique, le pays des libertés, l’intelligence, la plus belle des richesses, le partage, la clé pour sauver le monde. Pour la première fois de sa vie, il garde son dernier projet pour lui seul.