La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (French Edition)

“Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l’effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il v

Et maintenant, qu’allez-vous faire, l’écrivain ? — Un jour Harry m’a dit : « Donnez du sens à votre vie. Deux choses donnent du sens à la vie : les livres et l’amour. » J’ai trouvé les livres. Grâce à Harry, j’ai trouvé les livres. À présent, je pars à la quête de l’amour.

Mais c’est important ! J’ai réécouté toutes nos bandes et vous n’y avez jamais répondu. — Bon, allez-y. Je vous écoute. — Harry, comment sait-on qu’un livre est terminé ? — Les livres sont comme la vie, Marcus. Ils ne se terminent jamais vraiment.

Vous saurez très bien vous débrouiller, Marcus. Vous êtes devenu un sacré bonhomme. Un sacré écrivain. Vous allez vous en tirer très bien ! Je le sais. À présent, nos chemins bifurquent pour toujours. On appelle ça le destin. Je n’ai jamais eu pour destin de devenir un grand écrivain. J’ai pourtant essayé de le changer : j’ai volé un livre, j’ai me

— Trouvez l’amour, Marcus. L’amour donne du sens à la vie. Quand on aime, on est plus fort ! On est plus grand ! On va plus loin !

“Le dernier chapitre d’un livre, Marcus, doit toujours être le plus beau.”

“Votre vie sera ponctuée de grands événements. Mentionnez-les dans vos livres, Marcus. Car s’ils devaient s’avérer très mauvais, ils auront au moins le mérite de consigner quelques pages d’Histoire.”

Travis Dawn : Je crois qu’elle n’avait pas confiance en moi. Je n’avais pas réussi à me séparer du collier depuis trente-trois ans, elle craignait que je n’en sois toujours pas capable.

Un coup de matraque ? Comme à Nola ! Travis Dawn : Oui. Sergent P. Gahalowood : Même arme ? Travis Dawn : Oui. Sergent P. Gahalowood : Où est-elle ? Travis Dawn : C’est ma matraque de service. C’est ce que nous avions décidé à l’époque avec Pratt : il avait dit que le meilleur moyen de cacher les armes des crimes, c’était de les laisser au vu et au