La Plus belle histoire de la philosophie (French Edition)

Inventant son propre itinéraire dans l’existence – et c’est là l’essence même de la liberté –, l’homme pourra être bon ou mauvais, choisir le bien ou le mal... Une nouvelle vision morale du monde, une éthique du libre arbitre se profile, on le voit, à l’horizon de cette nouvelle définition de l’humain.

L’éducation devient elle-même une tâche sans fin, une éducation « tout au long de la vie

La nostalgie comme l’espérance, le passé comme le futur ne sont en effet que néant, car le passé n’est plus et le futur n’est pas encore.

Dans le langage courant, aujourd’hui, un nihiliste est quelqu’un qui ne croit à rien (par exemple, les punks avec leur fameux slogan No future) ; aux yeux de Nietzsche, c’est tout le contraire : le nihiliste, selon lui, est quelqu’un qui croit aveuglément en des « valeurs supérieures ».

Telle est la fonction du dialogue platonicien : nous faire retrouver en nous-mêmes la vérité que nous avions connue mais que nous avions oubliée au moment de notre chute dans le monde matériel.

On va assister, en effet, à la naissance de deux philosophies de l’Histoire qui s’opposeront tout au long du XVIIIe et du XIXe siècle mais qui sont déjà présentes en germe au XVIIe. D’un côté, une philosophie de l’Histoire volontariste, constructiviste, sur le modèle cartésien et plus encore jacobin, avec cette idée, révolutionnaire elle-même, que

Toutes ces grandes questions existentielles, celles des âges de la vie, de la mort, du deuil de l’être aimé, de l’amour, celle de l’éducation de nos enfants, celle de la banalité et de l’ennui, appartiennent, je le répète, à ce que la philosophie allemande appelait à juste titre la « vie de l’Esprit », la spiritualité : autrement dit, elles touchen

L’Europe est l’espace culturel, moral, intellectuel et politique au sein duquel l’être humain va enfin accéder au statut d’adulte.

De la façon suivante : pour compenser ces manques, Dieu va décider d’octroyer à l’homme la liberté, cette faculté qui lui permettra de survivre grâce à ses innovations dans l’« écosystème » qu’il vient de créer. Et là, nous tenons enfin la spécificité de l’humain sur laquelle va se fonder l’humanisme moderne. N’étant rien au départ, n’ayant aucun d