La Méthode Schopenhauer (Littérature) (French Edition)

Schopenhauer nous demande de vivre et de jouir de la vie maintenant, plutôt que de vivre dans l’espoir d’un avenir meilleur. Deux générations plus tard, Nietzsche allait reprendre cette injonction à son compte, voyant dans l’espoir notre plus grand malheur, mettant au pilori aussi bien Platon et Socrate que le christianisme, tous coupables de nous

j’ai hérité d’une coquette somme, provenant d’un compte que mon père avait ouvert pour moi. Grâce à cet argent, j’ai pu quitter mon emploi de chimiste et me consacrer à la lecture de toute la philosophie occidentale, en partie par intérêt croissant pour ce domaine mais surtout parce que je pensais que, quelque part dans la sagesse collective des gr

Même si beaucoup d’autres penseurs, comme Hobbes, Hume ou Kant, ont pu avoir des penchants athées, aucun n’osa jamais affirmer de manière explicite ses convictions. Car ils dépendaient matériellement des États ou des universités qui les employaient, ce qui leur interdisait donc tout sentiment antireligieux. Arthur, quant à lui, ne fut jamais employ

Nous voulons, nous voulons, nous voulons, nous voulons. Pour chaque besoin qui affleure à la conscience, dix autres attendent, tapis dans l’ombre de l’inconscient. Nous sommes implacablement entraînés par la volonté car, une fois un besoin satisfait, il est vite remplacé par un autre besoin, puis encore un autre, et ainsi de suite pendant toute not

puissance et la profondeur des quatre nobles vérités de Bouddha : 1. la vie est souffrance ; 2. la souffrance est causée par l’attachement (aux objets, aux idées, aux individus, à la survie elle-même) ; 3. il existe un antidote à la souffrance : la cessation du désir, de l’attachement, du moi ; 4. il existe un chemin spécifique vers une existence d

L’un des principes de base qu’il enseignait à ses étudiants en thérapie de groupe était le suivant : les membres ne doivent jamais être punis pour s’être livrés. Au contraire, la prise de risque doit toujours être soutenue et valorisée.

Quand il était jeune homme, le Bouddha vivait dans le palais de son père, d’où le reste de l’humanité lui avait été soigneusement caché. Ce n’est qu’à l’occasion de sa première sortie du palais paternel qu’il vit les trois horreurs fondamentales de la vie : un homme malade, un vieillard décrépit et un cadavre. Sa découverte du caractère tragique et

Une vie heureuse est impossible. Le mieux qu’un homme puisse atteindre est une vie héroïque.

Les discours que Goenka prononçait le soir exposaient les fondements de sa technique. Le concept-clé en est l’anitya, « l’impermanence ». Si l’on apprécie pleinement l’impermanence de chaque stimulus physique, il n’y a plus qu’un pas vers l’application de ce principe d’anitya à tous les événements et désagréments de la vie. Car tout passe, et l’on