L'art presque perdu de ne rien faire: Collection bleue (essai français) (French Edition)
Dany Laferrière de l'Académie françaiseamazon.com
L'art presque perdu de ne rien faire: Collection bleue (essai français) (French Edition)
Si lire c’est faire la connaissance de quelqu’un, relire c’est revoir un ami.
Mais revenons un peu en arrière afin de mieux comprendre un pareil geste. Le voilà qui fonde avec quelques amis, en 1959, sous le nez de Duvalier, un parti communiste. On sent sa frénésie quand on pense qu’il a publié chez Gallimard quatre livres majeurs durant les cinq dernières années de sa vie : Compère Général Soleil, 1955 ; Les Arbres musicien
... See moreEntre vivre et mourir, je préfère la guitare.
C’est incroyable le nombre de grands poètes qui viennent d’un minuscule village. Je crois, de plus en plus, qu’il y a un lien entre la terre et la poésie. Et que la tranquille disparition de la vie paysanne aura un impact sur notre sensibilité. Quelqu’un qui a pu planter un arbre dans son enfance et qui l’a regardé pousser au cours de sa vie, n’a p
... See moreEn un siècle, le Japon a produit cinq grands poètes : Basho (1644-1694), Issa (1763-1828), Buson (1716-1783), Shiki (1867-1902), si l’on compte Taïgi (1709-1771) qui me laisse un peu froid. Sauf son poème sur l’été. « Averse d’été Un son brusque et fort Au-dessus de la forêt.
J’avais oublié Jacques-Stéphen Alexis avec le temps, mais en le reprenant dernièrement j’ai tout de suite compris qu’il n’avait jamais cessé de cheminer en moi. Né en Haïti en 1922, Alexis est mort à 39 ans en tentant de renverser par les armes, avec quelques amis, le dictateur François Duvalier. Ce qui est triste c’est que j’avais oublié combien c
... See moreCes deux hommes ont écrit les meilleurs romans sur cette guerre : Malraux avec L’Espoir, et Hemingway avec Pour qui sonne le glas (moins bon que celui de Malraux).
L’impression de plus en plus insistante qu’Hemingway est la parfaite métaphore de l’Amérique. Cette Amérique que guette une pareille explosion. Quand une telle force de destruction n’a plus personne en face d’elle, elle finit par retourner l’arme contre elle.
C’est le roman le plus drôle que j’ai lu de ma vie – avec Portnoy et son complexe de Philip Roth. Je n’ose raconter ce livre tant le sujet peut faire fuir un éventuel lecteur.