Sur l’instant, alors que je savourais ce petit bonheur, je décrétai que ces quelques pas en sa compagnie valaient bien toutes les souffrances que j’avais endurées pour elle et que cette très courte promenade faisait partie de ces exceptionnels moments de vie à marquer d’une pierre blanche.

Maintenant je sais enfin vivre ma solitude. Je ne me sens plus jamais seul, je peux rester des journées entières avec mes livres, je suis très bien. Je lis doucement, comme un paysan. Je ne fuis plus ce que je suis, je fais avec ma réalité. J’ouvre mon esprit et là, je m’allège considérablement. Je reste dans le silence.

Consacre ton temps à tes livres. Lis et va voir des œuvres. Vis ta vie de timbré et cours après ton rêve de timbré. Je voudrais tellement en faire partie, mais c’est pas possible, Jay. Je n’en ferai pas partie. J’ai compris. Je suis désolée. J’en veux pas de ta putain de pitié, Katerina. Elle sourit. Tu m’as volé ma réplique. J’ai le droit d’utilis

Que c’était ça. Que j’avais trouvé. Que j’allais y arriver. Alors j’ai continué. J’ai écrit ce putain de bouquin. Je me souviens du moment où je l’ai terminé. C’était au milieu de la nuit. Ça faisait un an que je travaillais dessus. J’étais seul et fatigué et il faisait nuit noire, autour de 4 heures du matin. J’ai écrit le dernier mot et je l’ai r