De mon canapé à la course la plus dure du monde (Biographies - Autobiographies) (French Edition)

Le Tor des Géants a été tout ce que j’en attendais, et plus encore1. Au-delà d’une course, une expérience de vie avec, pour la première fois, l’impression de tutoyer les limites de ce que la persévérance, à défaut des capacités, permet d’accomplir. Mais s’il est bien difficile de ne jamais réaliser ses rêves, il est encore plus perturbant de les at

Ce sera donc une journée entre deux continents, deux fuseaux horaires, deux modes de vie, une journée dans une sorte de no man’s land pour m’habituer à une course qui ne compte pas. En effet, l’alpha et l’oméga du trail running version marketing, c’est le GPS pour enregistrer distance, vitesse de progression, dénivelé et collecte de points pour pou

Voici la liste des quelques ouvrages cités ; je vous les recommande tous. Born to run, de Christopher McDougall Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, de Haruki Murakami Dans les forêts de Sibérie, de Sylvain Tesson Ultra-trail : plaisir, performance et santé, de Guillaume Millet Autorisation de pratiquer la course à pied, de Franck Courtès M

Je n’ose engager la discussion avec ce monument du MDS que je salue d’un « Bonjour champion » qui a l’air de lui faire plaisir. Je le reverrai le soir au bivouac en train, comme chacun, de ramasser du bois pour allumer le feu communautaire de la tente. C’est une des magies du MDS, les leaders sont logés à la même enseigne que tous ; pas de passe-dr

explication lexicale ou étymologique. Le défi est donc, pendant les deux semaines qui précèdent l’épreuve, de diminuer drastiquement l’entraînement, sans devenir dingue, afin d’arriver dans un état de fraîcheur et de condition physique optimal, ni épuisé, ni trop mou à cause de l’inactivité. Mais ce qui veut dire aussi sans avoir couru, une dernièr

Mais depuis, j’ai compris que les jours sans sont les plus bénéfiques en matière d’entraînement. Pas tellement pour leur dimension physique ; 15 km de plus ou de moins dans un plan ne vont pas changer grand-chose aux performances le jour J. Mais en revanche, pour la dimension mentale, apprendre et constater que, malgré l’absence d’envie, d’énergie

Comme je n’ai pas eu d’ampoules aux pieds depuis une décennie environ, c’est un sujet que j’ai traité par-dessus la jambe bien qu’il semble passionner de nombreux coureurs. On se demande vraiment pourquoi quand on sait que les quatre facteurs de développement des ampoules sont : chaleur, frottement, saleté et humidité.

Une pause pipi, le matin, c’est quinze places au classement, l’après-midi, quand le peloton est étiré, c’est cinq places. Bref, le tout cumulé sur une journée type, les pauses pipi coûtent jusqu’à 25 places au classement. Madis m’explique qu’il a étudié la question et que la solution optimale en matière d’hydratation est, selon lui, de courir avec,

Ou alors, Le Vieil Homme et la mer d’Hemingway, pour rester dans le ton – un effort long sans récompense au bout de l’épopée – et pour se rafraîchir ?