Big Bang Blockchain. La seconde révolution d'internet (ACTUALITE SOCIETE) (French Edition)
Stéphane Loignonamazon.com
Big Bang Blockchain. La seconde révolution d'internet (ACTUALITE SOCIETE) (French Edition)
« Il y a l’avenir qui se fait et l’avenir qu’on fait. L’avenir réel se compose des deux1. » Cette phrase du philosophe français Alain rappelle que le futur peut être esquissé, mais qu’il n’est pas écrit.
Antoine Yeretzian, le cofondateur de Blockchain France,
Chacun peut y contribuer. La première étape consiste d’abord à s’intéresser à cette technologie, à en comprendre la logique si nouvelle et déroutante, et à saisir son potentiel. La deuxième est d’expérimenter et de juger, par soi-même, des services déjà existants : par exemple en faisant l’acquisition de quelques centimes de Bitcoins et en achetant
... See moreUne véritable compétition mondiale s’est engagée entre les États-Unis, l’Europe et l’Asie (d’Israël à la Chine), et au sein même de l’Europe, où le Royaume-Uni, l’Estonie, la Suisse, l’Allemagne et la France mènent la danse. Chaque nation redoute de rater le train de cette nouvelle grande révolution technologique. « On ne peut pas reproduire les er
... See moreEst-il alors naïf de croire à la grande désintermédiation promise par la blockchain ? La plus probable est que la blockchain bouscule les positions de force établies dans l’économie numérique et la finance, qu’elle élimine des points de blocage inutiles dans l’exécution d’un service, mais qu’elle laisse toutefois de la place à des intermédiaires :
L’Europe pourrait s’emparer de cette question pour éviter la répétition du scénario d’Internet : « Ce qui fait mal au cœur, c’est que le Web était tout de même une invention européenne [du Britannique Tim Berners-Lee et du Belge Robert Cailliau], qui est passée sous pavillon américain, avec une gouvernance américaine : l’Icann20
pair. Certaines officient déjà comme intermédiaires entre le consommateur et la blockchain, comme Paymium ou la Maison du Bitcoin, qui facilitent l’acquisition de devises numériques. Cette intermédiation n’est pas forcément problématique, tant que le consommateur s’y retrouve. Notons qu’elle n’est pas la seule manière possible de gagner de l’argent
... See moreSa vision d’un monde où l’homme serait libéré du fardeau du travail fait écho à celle exprimée par l’économiste britannique John Maynard Keynes, dans sa Lettre à mes petits enfants, publiée en 1931. À ses yeux, il ne fallait pas s’inquiéter de cette automatisation croissante du travail, mais l’accueillir comme une opportunité d’émancipation : « Dan
... See moreL’équation n’est pas facile à résoudre car c’est le choix de la distribution de l’information, plutôt que de la centralisation qui est l’origine de cette surconsommation : « Un système qui repose sur un registre distribué consomme beaucoup plus qu’un système client-serveur, car vous démultipliez les besoins de traitement de données »,