En juin 2023, c’est le Commissaire européen chargé des questions sociales, Nicolas Schmit, qui prend position en faveur de la semaine de 4 jours, « pour favoriser les recrutements dans les secteurs en tension ».

Et s’il y a 10 % d’embauches, il y a évidemment moins de chômeurs à payer par Pôle Emploi (devenu France Travail), il y a plus de familles qui retrouvent un niveau de vie correct et vont payer plus de TVA et d’impôt, il y a plus de salariés qui cotisent pour les caisses de retraite et de sécurité sociale (ce qui permet aussi de financer les chômeur

Pour moi, passer à 9 heures par jour était trop compliqué, notamment pour les salariés qui avaient des enfants. J’ai donc préféré 32 heures sur 4 jours (32 heures sur 5 jours n’auraient eu aucun intérêt : ce qu’il faut, c’est vraiment une journée libre…). Je m’attendais à un surcoût de 5 à 6 % pour la masse salariale mais, à ma grande surprise, je

Quelque 400 entreprises sont déjà passées à 4 jours. À partir de ces 400 pionniers (de taille et de métier différents), une étude du ministère du Travail estimait en 1997 qu’un mouvement général vers les 4 jours créerait 1,6 million d’emplois en CDI.

même à Davos, en janvier 2023, l’éditorialiste des Échos Jean-Marc Vittori s’amuse sur Twitter : « Quel est le seul débat qui refuse du monde à Davos ? Le débat sur la semaine de 4 jours. @larrouturou ». Alors qu’on présente souvent Davos comme « le temple du libéralisme », la semaine de 4 jours y est mise en débat de façon très positive : « La sem

En 1994, c’est Michel Barnier, ministre de l’Environnement dans le gouvernement d’Édouard Balladur et futur Commissaire européen, qui prend position en faveur de la semaine de 4 jours : « La proposition de passer de la semaine de 5 jours à 4 jours me semble être un objectif mobilisateur pour le pays et pour ses entreprises. Contrairement à la caric

En 1906, quand l’Église et la CGT font front commun pour obtenir la semaine de 6 jours (même s’ils n’ont pas tous les mêmes projets pour le dimanche matin), certains annoncent une catastrophe : « les ouvriers vont se mettre à boire et ne seront plus capables de travailler le lundi ».

Un autre témoignage dont je me souviendrai longtemps : c’est en 1995. Nous étions à Orléans pour un débat public avec Gilles de Robien (le vice-président de l’Assemblée nationale centre droit qui a pris des risques pour obtenir la loi donnant des exonérations pour le passage aux 32 heures) et Jean Gandois, qui était alors le patron du patronat fran

Contrairement à de nombreuses politiques de baisse des cotisations mises en œuvre depuis 20 ans sans vraies contreparties en termes d’embauches7, le financement que nous proposons pour la semaine de 4 jours est effectivement équilibré pour tous les acteurs, car il n’y a aucune exonération s’il n’y a pas au moins 10 % d’embauches en CDI.