Sublime

Pierre Hadot décrit la philosophie antique, qui pour lui, dans la lignée des Anciens, est une discipline destinée à aider l’homme à mieux vivre, à mieux-être, à jouir de ce qu’il vit plutôt qu’à vivre soumis à ses passions, finalement jamais assouvies 1

Carpe diem, cueille l'aujourd'hui! La

Philosophy, at least in Hadot’s reconstruction, thus rediscovers its original purpose: it is a discipline, or spiritual exercise, that trains your character to mesh with a set of moral principles.

Pour les Anciens en général, mais particulièrement pour les stoïciens et Marc Aurèle, la philosophie est avant tout une manière de vivre.

ce que P. Hadot voulait affronter c’était le thème, historiquement constant, de la prétendue incohérence des philosophes antiques. C’est bien cette enquête qui l’a conduit « à l’idée que les œuvres philosophiques de l’Antiquité n’étaient pas composées pour exposer un système, mais pour produire un effet de formation : le philosophe voulait faire tr

l'un de ses enseignements fondamentaux, celui des trois règles de vie : disciplines du jugement, du désir et de l'action, dont nous reparlerons tout au long du présent ouvrage.

2° Dans l’Antiquité, la philosophie est donc un mode d’existence qui exige du philosophe une transformation de toute sa vie intérieure et un engagement personnel à chacun des instants de sa vie.

« Le principal problème qui se pose au philosophe », dit Pierre Hadot au hasard d’une question, non pas tout au début de ces entretiens, comme un programme, mais au contraire tout à la fin, comme un bilan (p. 226), « c’est fondamentalement de savoir ce que c’est que philosopher ».