Sublime

Il disait : « Dieu est mort ! » – et bien plus encore. Il annonçait que la mort de Dieu ouvrirait une nouvelle ère, une ère pleine de dangers qui nous mettrait tous à l’épreuve.

Je bénéficiai en somme pleinement de cette inégalité de base qui veut que le vieillissement chez l'homme n'altère que très lentement son potentiel érotique, alors que chez la femme l'effondrement se produit avec une brutalité stupéfiante, en quelques années, parfois en quelques mois.

le moment viendra pour lui où la somme des jouissances physiques qui lui restent à attendre de la vie deviendra inférieure à la somme des douleurs (en somme il sent, au fond de lui-même, le compteur tourner – et le compteur tourne toujours dans le même sens). Cet examen rationnel des jouissances et des douleurs, que chacun, tôt ou tard, est conduit

Tout peut arriver dans la vie, et surtout rien.

Michel Houellebecq avait démarré par des considérations d’ordre philosophique, acides, aiguës, féroces, Maurice Nadeau propose une entrée en matière plus anecdotique, plus narrative. Celle que l’on peut lire aujourd’hui : « Vendredi soir, j’étais invité à une soirée. On était une bonne trentaine, rien que des cadres moyens âgés de vingt-cinq à quar

« “Dieu est mort” – Nietzsche. “Nietzsche est mort” – Dieu. » Le philosophe n’a fait cette déclaration ni par narcissisme ni par triomphalisme. Il redoutait que les valeurs judéo-chrétiennes qui servaient de fondations à la civilisation occidentale soient soumises à une dangereuse critique rationnelle et que l’axiome principal sur lequel elles s’ap

Dans l'intervalle, je ne pouvais que leur confirmer – bien involontairement, croyez-moi, ce n'est jamais agréable – la décroissance de leur valeur érotique ; je ne pouvais que confirmer leurs premiers soupçons, leur instiller malgré moi une vision désespérée de la vie : non ce n'était pas la maturité qui les attendait, mais simplement la vieillesse