Walden (LITTERATURES) (French Edition)
Henry D. THOREAU, Jim Harrison, Brice MATTHIEUSSENT,amazon.com
Walden (LITTERATURES) (French Edition)
Je crois que nous devrions avoir bien plus de confiance que nous n’en avons. Chacun ne devrait pas se faire plus de souci pour soi qu’il ne s’en fait honnêtement pour autrui. La Nature est aussi bien adaptée à notre faiblesse qu’à notre force. L’angoisse et le souci incessants de certains constituent une forme de maladie à peu près incurable. Nous
... See moreJe suis parti dans les bois parce que je désirais vivre de manière réfléchie, affronter seulement les faits essentiels de la vie, voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu’elle avait à m’enseigner, et non pas découvrir à l’heure de ma mort que je n’avais pas vécu. Je ne désirais pas vivre ce qui n’était pas une vie, car la vie est très précieuse ;
... See moreLes livres constituent la précieuse richesse du monde, le digne héritage des générations et des nations. Les livres, les plus anciens et les meilleurs, trônent naturellement et justement sur les étagères de chaque chaumière. Ils n’ont aucune cause particulière à plaider, et tant qu’ils éclaireront et soutiendront le lecteur, son bon sens ne les ref
... See moreÀ chaque homme incombe la tâche de rendre sa vie, jusqu’au moindre détail, digne d’être contemplée à son heure la plus élevée et la plus critique. Si nous refusions, ou plutôt épuisions, les informations dérisoires que nous pouvons obtenir, les oracles nous indiqueraient clairement la marche à suivre.
dans le chapitre « Lire » : plaidoyer véhément pour que la société américaine, avant tout préoccupée d’extension vers l’Ouest, d’industrialisation et de progrès matériel, lui accorde une place dans sa « civilisation » en cours d’élaboration et apprenne à bien lire. Car Thoreau prend la littérature au sérieux : elle n’est pas affaire de distraction,
... See moreUn soir, sur la route de Walden, je rejoignis l’un de mes concitoyens, qui avait acquis ce qu’on appelle « un joli domaine », – bien que je ne l’aie moi-même jamais visité –, qui menait deux bestiaux au marché et qui me demanda comment je pouvais accepter de renoncer à toutes ces commodités indispensables de l’existence. Je lui répondis que j’étais
... See moreLire bien, c’est-à-dire lire de vrais livres dans l’esprit adéquat, est un noble exercice, une activité qui exige davantage de peine du lecteur que n’importe quel autre exercice prisé par les coutumes du jour. Cela demande un entraînement semblable à celui que supportent les athlètes, la détermination inébranlable de presque toute une vie. Il faut
... See moreon estime la richesse d’un homme au nombre de choses qu’il peut se permettre de laisser de côté.
Convaincu qu’ayant fabriqué ses paniers il aurait fait son travail et que ce serait ensuite à l’homme blanc de les acheter, il n’avait pas découvert qu’il lui fallait aussi persuader l’autre de le faire, ou du moins l’en convaincre, ou encore fabriquer un autre produit que l’autre aurait envie d’acquérir. J’avais moi aussi élaboré une sorte de pani
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