Un Jour je m'en irai sans en avoir tout dit (ROMAN) (French Edition)

Pendant des milliards d'années, il n'y a pas de mal dans l'univers. Le mal naît avec la pensée. Il prospère avec l'argent.

Ce que je voulais te dire, mon amour, depuis le début de ces pages qui sont écrites pour toi, c'est qu'un jour plus ou moins proche nous serons ensemble tous les deux, unis à jamais l'un à l'autre, hors de ce temps meurtrier, dans le souvenir et la lumière de Dieu.

S'inspirant, au loin, de Lucrèce et de Spinoza, c'est Diderot qui va le plus loin : il engage son Encyclopédie sur les rails d'un matérialisme en route vers le transformisme. Quarante ans avant Lamarck, soixante ans avant Darwin, il annonce déjà, dans la langue du XVIIIe, l'évolution des espèces : « Tous les êtres circulent les uns dans les autres.

La pensée de l'homme crée le monde une seconde fois.

Longtemps, je n'ai pas été là. Et, plus longtemps encore, je ne serai plus là.

C'est parce qu'il y a un ordre des choses que la science est possible. Et c'est parce qu'il change tout le temps que la science fait des progrès.

La beauté est un mystère en pleine lumière.

Être résolument moderne est une tentation que j'ai fini par repousser. Pour la bonne raison que le moderne sent déjà le moisi.

Tant que je vivrai, Marie, je me souviendrai de toi. Et toi aussi, je crois, tu te souviendras de moi. Mais quand nous ne serons plus là, ni toi ni moi, et qu'auront disparu tous ceux qui nous auront connus, qui se souviendra de nous ?