
Siddhartha (Classiques) (French Edition)

le Bouddha à venir est maintenant, il est aujourd’hui en puissance dans le pécheur, son avenir est déjà en lui, tu dois déjà vénérer en lui, en toi, ce Bouddha en devenir, ce Bouddha encore caché. Le monde, ami Govinda, n’est pas une chose imparfaite ou en voie de perfection, lente à se produire : non, c’est une chose parfaite et à n’importe quel m
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personne pour le montrer ce chemin, personne ne le savait, ni le père, ni les maîtres, ni les sages, ni les saints cantiques du sacrifice ! Ils savaient tout ces brahmanes et leurs livres sacrés, tout ; ils s’étaient occupés de tout et du reste : de la création du monde, des origines du langage, des aliments, de la façon d’aspirer et d’expirer, de
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homme. Il constata encore qu’une chose s’était détachée de lui, comme la peau se détache du serpent, qu’une chose n’existait plus en lui, qui l’avait accompagné, durant sa jeunesse, qui lui avait appartenu : c’était le désir d’avoir des maîtres et d’écouter leurs préceptes. Le dernier maître qui était apparu sur sa route, le plus grand et le plus s
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Le jeune garçon entendait de bons conseils de tous côtés et il était bien décidé à ne pas les suivre, car sa voie lui paraissait tracée. C’est à sa vocation seule qu’il entendait obéir et cela le mettait en état de rébellion contre sa famille et ses maîtres :
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Rappelons que Hermann Hesse décida de publier ce roman sous un pseudonyme, celui d’Émile Sinclair, afin que l’on pût croire que c’était l’œuvre d’un débutant qui parlait pour toute une génération. Hermann Hesse avait passé la quarantaine et il était un écrivain étiqueté. Il ne reconnut la paternité de Demian qu’après la sixième édition.
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Rappelle-toi ceci, mon ami : le monde que nous voyons est sujet aux changements, nos vêtements changent, notre coiffure change, nos cheveux et notre corps lui-même changent. Je porte les habits d’un riche ; je porte la coiffure des gens du monde et des viveurs, parce que je fus aussi un de ceux-là.
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Les hommes ! il les considérait maintenant tout autrement qu’autrefois : il les jugeait avec moins de présomption, moins de fierté ; mais en revanche, il se sentait plus près d’eux, plus curieux de leurs faits et gestes, plus intéressé à eux. Quand il lui arrivait de passer des voyageurs de condition inférieure, des marchands, des soldats, des femm
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Il est bon, se répétait-il, d’avoir appris à ses dépens ce qu’on a besoin de savoir. Même quand j’étais enfant je n’ignorais pas que les plaisirs du monde et les richesses ne valent pas grand-chose. Je le savais depuis longtemps ; mais ce n’est qu’à présent que j’en ai fait l’expérience. Maintenant j’en suis instruit ; je le suis non seulement par
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En 1911, Hermann Hesse part à Ceylan et voyage en Malaisie, à Singapour, Sumatra, en Inde, pays de sa mère. Il lit les Upanishads, ces textes philosophiques d’enseignement de la religion hindoue, dont Schopenhauer dit : « Cette lecture a été la consolation de ma vie et sera la consolation de ma mort. »