Révolution (Hors collection) (French Edition)

Il faut donc que nous acceptions de sortir de cette idée que la loi doit tout prévoir, pour tous et dans toutes les situations.

La souveraineté, c’est le libre exercice par une population de ses choix collectifs, sur son territoire. Et être souverain, c’est pouvoir agir efficacement.

Parallèlement, nous devons conforter la dynamique de la centaine de villes moyennes qui constituent l’armature de notre pays. En particulier les centres-ville de ces communes. On sait en effet que, faute d’avoir pensé un urbanisme commercial à la bonne échelle, on a laissé se constituer dans leur périphérie des centres commerciaux trop importants.

Les sujets fondamentaux sont ailleurs. Il s’agit de savoir comment on s’organise autrement pour que la prévention devienne le principal axe de notre politique de santé. De

Des centaines de structures subsistent qui devaient disparaître. Des agents s’occupent de tâches inutiles. La règle envahit tout, parce qu’il est plus commode d’écrire une loi ou un décret que d’indiquer une direction. Les fonctionnaires y trouvent une raison d’être et les politiques une occasion de justifier leurs privilèges. Le statut pris en lui

Le premier, c’est le « capital humain », comme disent les économistes, c’est-à-dire l’éducation et la formation. Encore une fois, l’investissement dans l’école,

À côté des ennemis qu’on peut nommer, il en est un qui est beaucoup plus redoutable. C’est le laisser-aller. Nous sommes moins les victimes de nos ennemis que de notre propre inertie.

Nos grands défis contemporains sont mondiaux : le terrorisme, les migrations, etc. Et bien entendu, nous partageons la même planète, ce qui doit nous amener à travailler ensemble pour préserver la biodiversité ou pour répondre au dérèglement climatique. Car les transformations en cours auront des conséquences directes sur nous et nos enfants. Elles

Doit-on ici rappeler que l’Europe c’est nous ? Nous que la géographie et l’histoire ont placés au centre de l’Europe. Nous qui l’avons faite et choisie. Nous qui en désignons les représentants. Disons-le nettement : élire le président de la République, c’est élire celui qui siégera, pour la France, à la table du Conseil européen. Et lorsque je rega