Si je me suis tourné vers les Védas, c’est parce que les scribes de jadis qui en sont les auteurs parlent d’amour comme je n’en avais jamais entendu parler. Ce qu’ils y expliquent est simple et accessible ; il s’agit d’un prisme ancien qui donne une perspective nouvelle.

Enfants, nous nous en remettons complètement à nos parents et nous trouvons des moyens de capter leur attention, de susciter leur affection et de ressentir leur amour. L’amour qu’ils nous donnent détermine notre approche de l’amour.

Au sein de toutes relations amoureuses, il y a en réalité trois relations : votre relation à deux, votre relation à vous-même et la relation de votre partenaire à lui-même.

Aimer quelqu’un, c’est valoriser suffisamment cette personne pour accepter de se confronter à des difficultés.

Dans la Grèce antique, on considérait qu’il en existait sept formes fondamentales3 : Eros, l’amour sexuel ou passionné ; Philia, l’amitié ; Storge, l’amour familial ; Agape, l’amour universel ; Ludus, l’amour sans engagement ; Pragma, l’amour qui s’appuie sur le devoir ou d’autres intérêts ; et Philautia, l’amour de soi.

« D’après cette théorie, le cercle des plus proches est composé de seulement 5 personnes. Il est suivi de couches successives composées de 15 personnes (les bons amis), puis de 50 personnes (les amis), puis de 150 personnes (les contacts importants), puis de 500 personnes (les connaissances) et enfin de 1 500 personnes (les personnes que l’on sait

Quand notre confiance est élevée, nous éprouvons un amour consolidé par un sentiment de sécurité physique et émotionnelle. Notre partenaire devient celui vers qui nous nous tournons pour raconter les hauts et les bas, car nous savons qu’il sera à nos côtés pour nous aider à traverser les épreuves et fêter les succès.

Aimer, ce n’est pas organiser la demande en mariage parfaite ou créer la relation idéale. C’est apprendre à gérer les imperfections qui sont inhérentes à nous-mêmes, à notre partenaire et à la vie.

La différence entre la solitude et l’isolement tient au prisme à travers lequel on perçoit les moments que l’on passe seul et à la manière dont on utilise ce temps. Le prisme associé à l’isolement crée en nous un sentiment d’insécurité et nous rend sujets aux mauvaises décisions. À l’inverse, le prisme associé à la solitude nous rend ouverts et cur