Léonard de Vinci: La biographie (QUANTO) (French Edition)

Sa réflexion sur ces sujets se nourrit non seulement de sa propre expérience ou de ses lectures, mais aussi de conversations avec ses amis et collègues. Pour Léonard comme pour la plupart des penseurs multidisciplinaires de l’Histoire, les idées sont avant tout affaire de collaboration. Au contraire de Michel-Ange et d’autres artistes tourmentés, L

Si les habitudes de travail excentriques de Léonard fascinent le public, elles finissent par inquiéter Ludovic Sforza. À la mort de son neveu, au début de l’année 1494, ce dernier a accédé au titre ducal. Il décide de se donner l’envergure qui sied à son rang en agissant sur deux leviers, déjà éprouvés à cette époque : le mécénat et les commandes p

Au XVe siècle, il n’existe aucun environnement plus propice à la créativité que Florence ; à cet égard, la ville n’a été que rarement surpassée au cours de l’Histoire.

Le génie de Léonard est pourtant humain, alimenté par sa volonté et son ambition propres. Au contraire de Newton ou d’Einstein, Dieu ne l’a pas doté d’une intelligence hors norme. Il ne reçoit presque aucune éducation et peut à peine lire le latin ou effectuer de longues divisions. Son génie est de ceux que l’on peut comprendre et dont on peut même

À mes yeux, les plus beaux trésors de ces carnets sont des listes de choses à faire reflétant tout ce qui titillait la curiosité de Léonard. L’une d’elles, écrite dans les années 1490 à Milan, recense des choses qu’il voulait apprendre. « La mesure de Milan et de ses faubourgs »

L’utilisation du sfumato, cet effet vaporeux qui adoucit les contours, est déjà à l’époque une marque de fabrique de Léonard. Alberti, dans son traité sur la peinture, conseille de dessiner des traits précis, et c’est exactement ce que fait Verrocchio. Léonard, parce qu’il prend soin d’observer le monde réel, a compris quant à lui que le conseil d’

Léonard a compris, à savoir qu’aucun moment n’est distinct, indépendant, figé, délimité, de la même manière qu’aucune frontière dans la nature n’est nettement définie. Tout comme la rivière décrite par Léonard, chaque moment fait partie de ce qui vient de se passer et de ce qui est sur le point d’arriver. C’est l’un des éléments définitoires de l’a

Abstraction faite de l’enthousiasme de ses biographes du XVIe siècle, il est évident que Léonard était un jeune homme aimable, agréable à regarder et entouré d’amis. « Il était d’une disposition si affable qu’il s’attirait l’affection de tous », précise Vasari.

Les descriptions des proportions du corps humain de Vitruve inspirent Léonard, qui les applique aux études anatomiques qu’il a entamées en 1489 afin de rassembler des mesures semblables. La conviction que les proportions du corps humain sont analogues à celles d’un temple bien conçu – et à celles du monde – devient définitoire pour Léonard.