La septième fonction du langage : roman (Littérature Française) (French Edition)
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La septième fonction du langage : roman (Littérature Française) (French Edition)
Barthes confirme : « Oui, c’est-à-dire... la fausse démonstration par excellence, l’équation inutile, A = A, “Racine est Racine”, c’est le degré zéro de la pensée. »
Avec Barthes, les signes n’ont plus besoin d’être des signaux : ils sont devenus des indices. Mutation décisive. Ils sont partout.
Kristoff sait parfaitement comment fonctionne un bon mensonge : il doit être noyé dans un océan de vérité. Avouer à 90 % permet d’une part de crédibiliser les 10 % qu’on cherche à dissimuler, et d’autre part cela réduit les risques de se couper. On gagne du temps et on évite de s’embrouiller. Quand on ment, il faut mentir sur un point et un seul, e
... See moreVertu du roman : il n’est jamais trop tard.
Et d’ailleurs, lorsque je fais des phrases, est-ce vraiment moi qui parle ?
Anacoluthe, catachrèse, enthymème et métabole.
« Le mot de la réconciliation, c’est le speech act par lequel d’un mot, en parlant, on entame, on offre la réconciliation en s’adressant à l’autre, ce qui veut dire au moins qu’avant ce mot, il y avait la guerre, la souffrance, le traumatisme, la blessure… »
Foucault explique à Bayard que Barthes concevait le sexe à la manière occidentale, c’est-à-dire à la fois comme une chose secrète et comme une chose dont il fallait percer le secret.