La deuxième montagne : Si la réussite n'était pas là où vous le pensiez ? (French Edition)
Anatole Muchnikamazon.com
La deuxième montagne : Si la réussite n'était pas là où vous le pensiez ? (French Edition)
Une identité strictement délimitée, le fait de provenir d’un endroit concret, d’incarner une tradition bien définie, d’exprimer ses préoccupations à travers des paysages imaginaires précis, auront toujours plus de profondeur et de définition que le fait de provenir des réseaux lointains de l’éclectisme, de surfer d’un point à l’autre, de piocher da
... See moreLe bonheur peut être une expérience individuelle. Mais la joie permanente naît d’une vie entrelacée, incorporée. Le bonheur survient avec la réalisation d’un désir personnel. La joie morale émerge lorsque le désir est orienté vers l’extérieur, vers les autres.
dit le poète Rainer Maria Rilke, « je comprends, je sais que j’ai un espace en moi pour une seconde vie, intemporelle, plus grande ».
La joie suppose souvent l’oubli de soi. Le bonheur est ce qu’on recherche sur la première montagne, la joie est un sous-produit de la vie sur la seconde. Nous pouvons contribuer à fabriquer du bonheur, mais la joie s’empare de nous. Le bonheur nous procure du plaisir, la joie nous transforme. L’expérience de la joie laisse souvent la sensation d’av
... See morenous apprendre le courage intellectuel. Penser seul, penser par soi-même, cela n’existe pas. Toute pensée est communication, et tous les concepts dans votre tête sont hérités d’une procession de penseurs qui s’étire sur des milliers d’années.
Quand on a une mentalité vocationnelle, on ne vit pas au niveau de conscience correspondant au moi – on n’exerce pas un emploi parce qu’il est bien payé ou parce qu’il rend la vie plus pratique. On se situe tout au fond, dans le substrat. Telle ou telle activité ou injustice a résonné au plus profond de notre nature et exigé une réaction active. Ca
... See moreLa société de la deuxième montagne est une société dense. Les organisations et les communautés de cette société ont un impact.
Quand, année après année, on dit oui à tout, on finit par adopter ce que Kierkegaard appelait, en le déplorant, un mode de vie esthétique. On mène alors son existence comme s’il s’agissait d’une œuvre d’art, évaluée à l’aune de l’esthétique – intéressante ou ennuyeuse, belle ou laide, plaisante ou douloureuse ?
interne. « La grande affaire de toute éducation, a écrit William James, est de parvenir à traiter notre système nerveux en allié, pas en ennemi. »