
Journal (LITTERATURES) (French Edition)

Tout mode de vie simple et incontesté attire l’homme. Qui ramasse régulièrement des pois pour gagner sa vie est plus que respectable. Il doit être envié par ses voisins.
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Ce n’était pas comme chez les puritains du xviie siècle une méthode pour guetter dans sa vie les signes de la grâce divine, ni un journal intime tenu complètement secret, mais un texte qui, sans être destiné à la publication, était susceptible d’être lu par son entourage.
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Je me sens mûr pour quelque chose, et pourtant ne fais rien, car je suis incapable de découvrir ce qu’est cette chose. Je me sens simplement fertile. Pour moi le moment est venu d’ensemencer. Trop longtemps je suis resté en jachère.
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Je commence à voir un objet quand je cesse de le comprendre et m’avise que précédemment je n’avais pas conscience de lui ni ne l’appréciais, mais je ne vais pas au-delà.
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
La plupart des hommes sont tellement pris par les soucis et la pratique débilitante de l’existence qu’ils ne peuvent plus en cueillir les fruits les plus beaux.
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Quand je scie du bois du matin au soir, même si je déplore de ne pouvoir suivre le cours de mes pensées durant tout ce temps, les quelques malheureuses lignes décrivant, le soir, mes activités du jour rendront néanmoins le grincement de la scie plus musical que n’auraient pu le faire mes idées les plus fantasques. Je découvre que l’incessant travai
... See moreHenry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Je vois que les hommes ne font ni ne choisissent leur chemin, que ce soient les chemins de fer ou ceux qu’ils improvisent dans le monde sauvage, sauf ceux que les puissances supérieures permettent à chacun d’emprunter.
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Je désire partir bientôt et vivre au loin près du lac, où j’entendrai seulement le murmure du vent dans les roseaux. Ce sera un succès si je me suis laissé derrière moi. Mes amis me demandent ce que je ferai, une fois là-bas. Ne sera-ce pas une occupation suffisante, que d’observer le progrès des saisons
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Alors qu’il avait souvent exprimé son goût pour la flânerie, Thoreau considérait que son vrai travail était d’écrire, que sa pensée devait nécessairement passer par des mots fixés sur le papier et s’attaquer au défi de transcrire la nature.