Journal intime d'un touriste du bonheur (Developpement personnel) (French Edition)

comme l’explique Jiddu Krishnamurti dans son ouvrage Freedom from the Known13, ce qu’on fait, on le fait toujours d’abord pour soi-même. Et je me rends bien compte, en effet, qu’en consacrant du temps et des ressources au service de l’autre, c’est d’abord à moi que je procure du plaisir.

La pensée humaine est produite selon deux systèmes9 : – le « système 1 », qui est notre pensée automatique ; celui qui s’active quand on me demande mon prénom ou de multiplier 2 par 2, et qui me pousse à formuler, sans même que je le décide, la réponse dans ma tête ; celui qui me parle quand je décide de pratiquer la méditation et que je continue à

Ce Moi Histoire qu’on se crée, qu’on se raconte et qu’on met à jour constamment, est comme un puits sans fond, c’est un véritable junkie : il n’y a jamais assez de possessions, d’expériences, de relations, de goûts et de positions mentales pour le satisfaire. Il lui en faut toujours plus. Il est persuadé d’être distinct des autres, persuadé qu’il d

La pratique de l’amour de soi, c’est aussi apprendre à aimer son Moi Histoire et mettre en application ces techniques qui permettent, grâce à la neuroplasticité, de transformer le mental tyrannique en outil de bonheur. Pour ma part, je pratique cet amour principalement à travers trois techniques, mes trois grandes habitudes du bonheur : la gratitud

Si tu es en train de te dire « euh, moi non, je m’en fous des likes, d’ailleurs, je suis à peine sur Facebook », regarde d’un peu plus près. Est-ce que tu ne recherches nulle part de validation extérieure ? Il y a évidemment des personnes bien plus équilibrées que moi, qui n’ont pas besoin qu’on vienne confirmer la valeur de l’image qu’elles essaie

Voyant que j’avais beaucoup de jugements à exprimer, elle m’a appris un exercice génial pour développer la compassion : continuer à verbaliser tous mes jugements… mais en rajoutant à la fin « comme moi ».

On vivrait 90 % de nos vies dans la zone de confort (celle de nos relations quotidiennes, de notre travail, de nos habitudes) et dans la zone d’apprentissage (celle des voyages, des nouvelles compétences, etc.). En revanche, on ne s’aventurerait que rarement dans la zone de panique, qui est celle de toutes nos peurs. Et c’est bien dommage, car la s

Ce n’est peut-être pas un hasard si la fin de ma relation avec mon père et la fin de mon couple ont eu lieu en même temps. D’une certaine manière, ces deux ruptures ont signé la fin de mon enfance : la fin d’une recherche frénétique de reconnaissance extérieure et le début d’un nouvel âge adulte. C’est bête, mais au fond c’est peut-être ça, devenir

J’ai d’ailleurs lu l’an passé un ouvrage génial, The Way of the Superior Man12, de David Deida. L’auteur y évoque le rapport problématique de l’homme au sexe : quand il voit une belle femme, un homme ne pense en général qu’à « l’avoir », à la posséder, à lui faire l’amour. Or, selon Deida, pour son propre bien-être, l’homme évolué doit apprendre à